Serait-ce le nouveau siècle, une évolution qui
était latente ou tout simplement l'arrivée de la
maturité ? Ce nouveau The Divine Comedy a de quoi surprendre.
Neil Hannon et ses six copains publient un album splendide de
part son calme, chose à laquelle ils ne nous avaient pas
habitué.
Les onze chansons ont été composées en grande
partie à la guitare acoustique et en ont gardé l'ambiance,
elles ont été enregistrées sous la coupe
de Nigel Godrich (Radiohead, Beck) qui a su conduire les sept
personnages vers de nouveaux horizons comme en ouverture : Timestreched,
qui nous met rapidement dans l'ambiance.
Les Divine Comedy se sont assagis y compris dans leurs textes,
le chant de Neil se pose sur des mélodies sereines et sans
bavure : Note to self où virevoltent de temps en temps
quelques nappes de cordes.
L'ensemble profite parfaitement d'une production sans bavure
et donne sans aucun doute l'un des albums majeurs de cette année,
même si les anciens fans auront un peu de difficultés
à retrouver leur groupe.
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