Succéder au monstrueux Obsolete est un pari risqué
pour ce Digimortal tant attendu par les fans.
La première écoute peut déconcerter ces
derniers de part la place désormais prépondérante
des mélodies de Burton C Bell mais rassurez vous, cette
première écoute biaisée est un gage de qualité.
En effet et ce au fil des écoutes, Digimortal parait
sans conteste aussi efficace que son prédécesseur,
voire même plus abouti. La fusion entre les parties mélodiques
et les attaques frontales est aujourd'hui totale et Fear Factory
parvient avec cet album à s'installer encore plus haut
dans la hiérarchie de la scène métal actuelle.
Les attaques chirurgicales sont elles aussi toujours aussi tranchantes
avec des titres comme No One ou Linchpin sur lesquels le batteur
Raymond Herrera démontre une fois de plus sa supériorité
dans la maîtrise de la double pédale.
A noter la présence de B-Real des Cypress Hill pour un
Back the fuck up tout simplement mortel. Ajouter à tout
cela une production absolument monumentale signée une fois
de plus Rhys Fulber et vous obtiendrez l'un des meilleurs albums
de metal de ce début d'année...
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plus sur Fear Factory.
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