L'histoire médiatique de Steve Johnson débuta en
1991 lorsque Albert Collins le remarqua et lui proposa de faire
ses premières parties. Depuis Steve a suivi son chemin
en remportant plusieurs récompenses et en prenant place
dans le peloton de tête du blues made in New York avec Popa
Chubby et Bill Perry.
Bluesville fait suite à quatre albums : Blues in the morning,
Back to Memphis, Blues guitar et Blues Distortion qui l'avaient
confirmés comme une des personnalités du blues rock.
Armé de sa Stratocaster 1962, Steve Johnson joue un blues
assez influencé par le mouvement British Blues Boom des
années 60, il signe une bonne partie des compositions qui
laissent un peu de place à des reprises particulièrement
sélectionnées : I just want to make love to you
de Willie Dixon et Walking spanish de Tom Waits.
Les amateurs de guitare retrouveront son jeu autant influencé
par les maîtres du Chicago blues que par les riffs texans
gras à souhait : Loan me a dime. Il est souvent accompagné
par un orgue Hammond ou par un harmonica qui apportent leur chaleur
au jeu charmeur de Steve Johnson.
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