Salif Keita est né albinos en 1949 dans le village de
Djoliba (1er nom du Niger). Ce mauvais coup du destin l'oblige
à fuir les siens vers la fin des années 60 pour
Bamako où petit à petit sa voix étonnante
séduira les musiciens de la métropole
Près de 35 années plus tard le chanteur
malien fait avec ce dernier enregistrement un remarquable retour
aux sources.
Moffou est aussi le nom du club qu'il vient d'ouvrir à
Bamako et trouve ses origines depuis l'aube des temps quand les
paysans du Sahel se servaient de cet instrument (flûte)
pour protéger leurs récoltes de la voracité
des oiseaux.
Les 10 chansons qui saluent ici le continent noir sont chantées
en malinké et en bambara et se présentent comme
10 hymnes appelant à la joie de vivre, à l'amour
et aux bienfaits de la vie.
Servi par des thèmes dansants et chaloupés, le
répertoire dresse un savoureux cocktail musical aux ambiances
chatoyantes (rumbas, chansons douces, ballades un rien énergiques
).
Et pour se faire Salif Keita s'est entouré de savants
musiciens comme les guitaristes Djelly Moussa Kouyaté et
Kante Manfila, Mino Cinelu et Arnaud Devos aux percussions, Mamadou
Kone, Adama Kouyate, Souleyman Doumbia et Drissa Bakayoko aux
calebasses, tams et autres djembes
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