Si ce nom ne vous dit rien au premier abord sachez qu'il a assuré
les claviers sur Gimme a little sign de Brenton Wood, sorti au
milieu des 60's et qui vient d'être reprise sur la B.O.
d'un film et qu'il fut la voix masculine de l'hymne disco Shame,
shame, shame.
Il est né à Chicago dans un quartier défavorisé
où il fut baigné par le blues tout petit. Après
avoir tâté de la musique, il se consacra ensuite
à l'obtention d'une licence de philo (" la connaissance
libère "). Entre temps, il déménagea
à Los Angeles. où il connut la paternité
tout en continuant à enseigner dans les quartiers chauds
de la ville.
Par colère et par réaction devant l'attitude des
gens de sa communauté imperméables au blues (mère
de toutes les musiques selon lui) et sensibles au hip-hop et au
rap, il enregistra en 1998 Blues is my waillin' wall : coup de
tonnerre dans le monde du blues, cette musique peut être
aussi subversive et revolutionnaire que le rap ! Le succès
fut immédiat surtout en Europe.
Red, white & blues continue à puiser sa source dans
les travers de cette société américaine.
Poète avant tout, il nous fait partager une vision positive
de son monde où, somme toute, quelques modifications en
feraient un endroit agréable à vivre. Osé
non ? Ce disque vient de gagner le prix de l'Academie Charles
Cros.
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