Que serait la dance music si un beau jour, un jeune batteur niçois
ne s'était pas engouffré dans la vague disco du
milieu des années 70 ? Effectivement Marc Cerrone est sans
doute le batteur le plus connu de tous les clubbers, combien sont-ils
à s'être trémoussés sur ses flots de
hits extraits de ses 16 albums ? Il a aussi influencé un
grand nombre de DJ's qui ont joué avec ses rythmes jusqu'à
Bob Sinclar qui ne peut nier connaître parfaitement la discographie
de Cerrone et avec qui il a travaillé l'an dernier pour
l'album Cerrone
by Bob Sinclar.
Pourtant depuis 8 ans aucune nouvelle chanson n'était
venu rythmer notre quotidien, heureusement le batteur aux cheveux
poivre et sel sort de sa semie retraite avec 12 nouvelles compositions
emballées dans une pochette qui a rapidement heurté
plusieurs magasins, d'où le gros autocollant qui a été
collé sur le tableau dénudé.
Il n'a pas renié les rythmes basiques qui ont fait sa
réputation et pour ce nouveau chapitre il a associé
à ses productions le légendaire Nile Rodgers (tête
pensante avec le regretté Bernard Edward de Chic, dont
il tenait la guitare
), les emblématiques Cerrones
Angels (les choristes sensuelles) ainsi que son fils Greg qui
s'occupe des percussions, de la réalisation artistique
en apportant la touche actuelle et la production.
Dès la première piste : The only one, l'avalanche
de BMP apporte le beat propice au déhanchement et devrait
séduire de nombreux clubs, tout comme Hysteria, Gonna get
you, Got to have lovin' et Funky love qui sont voués à
connaître un joli succès. Quelques rares chansons
un peu moins rythmées permettent de retrouver son souffle
: Wake the beach où il intègre quelques sonorités
plus électro, que l'on retrouve aussi sur That's right,
38 and you
Cerrone a réussi à ne pas rester figé dans
un groove vieux de 30 ans en s'intéressant à la
house moderne et à la musique électronique sans
rentrer dans le côté underground de ces musiques.
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sur Cerrone.
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