En pleine déferlante de groupes rock garage, The Bellrays
viennent en Europe pour en présenter leur version. Cet
album, le premier distribué dans l'hexagone, est en fait
une compilation des deux albums sortis aux Etats-Unis. Mettant
en avant une chanteuse faisant passer Tina Turner pour Lara Fabian,
les Bellrays sont un mélange de rock et de soul, du James
Brown féminin, du MC5 avec des seins. Ils sont sûrement
ce qui se fait de mieux en matière de rock n'roll survitaminé.
Bénéficiant d'un son très moyen, cet album
ne servira peut-être pas totalement leur cause. Mais l'énergie
y est. Dès l'intro de Too many houses in here, le ton est
donné. L'interprétation est quasi apocalyptique,
laissant la place au feeling et à l'improvisation. Mais
leur musique n'est pas pour autant dénuée de mélodies.
Pour preuve les morceaux Zero PM et Blue cirque, rappelant leurs
racines rythm & blues.
On espère que la suite prévue pour la rentrée
sera aussi bien ficelée mais avec une meilleure production.
Ce premier album reste tout de même une très bonne
entrée en matière et met tout le monde d'accord
sur ce que doit être le rock garage version 2003.
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