Après un premier album sorti en 1999 chez Naïve,
nommé Global cut, LTNO revient, fraichement signé
chez M10, et nous offre un véritable petit bijou, Sea,
sex ans burn, en guise de deuxième album.
S'inscrivant musicalement et esthétiquement dans la veine
d'Indochine et de Marilyn Manson, LTNO est certes plus électro
mais aussi rock, à l'image des riffs durs et entraînants
sur Inflatable idol. Sea, sex and burn est tout simplement l'expression
d'une nouvelle vague dark-électro, mélangeant électro
beats, samples obscures et rock indus, à laquelle adhère
LTNO, qui va même jusqu'à collaborer avec le grand
couturier Karl Lagerfield (pour l'esthétique, bien sûr).
Cela donne tout simplement un son original et efficace, qui redonne
un peu de fraîcheur au style et qui montre l'étendue
du talent de LTNO. De bon augure pour la suite !
10 titres, ce n'est certes pas beaucoup, mais c'est diablement
bon ! Les titres s'enchaînent parfaitement, et sont tous
aussi géniaux les uns que les autres, allant d'Inflatable
idol au single Boys, boys, boys, présent sur la compilation
Paris première volume 3 (reprise d'un tube des années
80 que chantait la plantureuse Sabrina), en passant par Number
5, Teenage dust ou encore le sublime Lucyfer rising. Le son est
parfois même très malsain, notamment sur la chanson
Surfin skin part 2.
Alors, LTNO, nouveau grand nom de l'électro-rock français
? Oh oui ! Et comme dirait le chanteur de Mickey 3d : "Et
c'est rien de le dire".
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