Depuis son premier succès en 1997 pour son duo avec Andrea
Bocelli : Time to say goodbye, jusqu'à ce nouvel opus,
Sarah Brightman a su enchanter de sa voix de soprano, pleine de
délicatesse, plusieurs millions de personnes, lui permettant
de vendre plus de 15 millions d'albums dans le monde ! Un record
pour un style musical qui n'a pas forcément un gros soutien
des médias.
Avec Harem, Sarah se plonge dans les saveurs orientales qui se
brassent à des tempos pop, dansants, aériens et
classiques dont tous les arrangements ont été créés
par Jaz Coleman (ex Killing Joke) qui a aussi bien choisi des
instruments occidentaux qu'orientaux parsemés de cordes,
ainsi que des invités aussi éclectiques que le violoniste
Nigel Kennedy, les chanteuses Natasha Atlas et Ofra Haza que les
orchestres de Prague et du Caire.
La voix de Sarah est toujours aussi pure, elle se pose avec aisance
sur les différentes ambiances de ce voyage imaginaire qui
ressemble aux contes de mille et une nuits.
Elle adapte le classique portugais Cancao do mar (qu'Hélène
Ségara a immortalisé sous le titre Elle tu l'aimes),
chante des ballades aériennes et symphoniques comme Beautiful,
réarrange What a wonderful world tout comme la composition
de Puccini : Un bel di (extrait de Madame Butterfly) qui devient
pour la circonstance It's a beautiful day. Sarah conclut ce disque
dans un français parfait avec Guérie de toi (en
bonus).
La production qui n'a laissé aucune place à l'imperfection
est comme toujours de Frank Peterson, qui travailla aussi avec
Enigma.
Sarah Brightman ne donne pas dans la banalité, Harem est
plein de saveurs épicées totalement dépaysantes
qui savent rester accessibles aux oreilles du grand public.
|