Témoignage d'une manière de vivre, au jour le jour
en l'occurrence, le deuxième album de ces américains
de la East Coast est sans complication : la vie est trop courte,
plutôt que de la subir, attaquons-la !
A la fois sauvage et mélodieux, The mourning after s'inscrit
clairement entre deux tendances : à mi-chemin entre un
rock grunge façon Staind et Puddle of Mudd et un métal
hardcore dans la veine de Killswitch et 36 crazyfists, 40 Below
Summer manie le mélange avec beaucoup de professionnalisme,
ceci lui ouvrant les portes d'une longue et glorieuse carrière.
Que dire d'autre, hormis que cet album est une mine d'or, dont
l'on ne peut qu'être aveuglé : ouvrant sur un surpuissant
Self medicate, qui est sans conteste un futur classique du métal,
les 9 titres qui suivent sont dans la même veine, avec une
petite touche bien particulière à chaque titre qui
fait que 40 Below Summer ne s'enferme jamais dans un style.
En clair, The mourning after est un album prodigieux, confondant
cîmes et abîmes, pour le plus grand plaisir de nos
tympans. Sautez dessus les yeux fermés !
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