Tout comme Evanescence dont ils ont ouvert les concerts européens,
Finger Eleven apparaissait dans le casting de la BOF de Daredevil
et en profite pour publier leur troisième album qui séduit
dès les premières notes.
Les influences de ces cinq canadiens de Burlington (entre Toronto
et Hamilton) sont nombreuses et se retrouvent dans leur rock puissant,
joué sur des Gibson saturées, un peu à la
RATM, où le sens mélodique n'a pas été
oublié au profit du bruit, ce qui donne plusieurs compositions
remarquables comme Thousand mile wish.
Finger Eleven évite les clichés nu métal
(pas de rappeur ni de DJ) pour plus se glisser dans la lignée
de groupes comme Tool , A Perfect Circle et le chanteur Scott
Anderson parvient à faire passer son feeling ainsi qu'une
certaine délicatesse avec sa voix (Stay in shadow, Conversations,
Good times).
Les canadiens se démarquent grâce à un travail
mélodique important et ils parviennent à nous tenir
en haleine d'un bout à l'autre avec un sympathique trio
de clôture où l'on trouve One thing, qui a la carrure
d'un hit.
Amateurs de rock en tout genre, découvrez sans attendre
Finger Eleven, vous risqueriez de rater l'un des bons disques
du moment.
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