Effet d'annonce ou réalité, ce Black Album semble
être le dernier volet de la carrière du monstre du
hip hop américain : Jay Z.
Alors, pour son adieu, et comme il n'a jamais su faire dans la
demi-mesure, Shawn Carter (de son vrai nom) a réuni la
crème des producteurs quitte à en ressortir certains
de très loin (sous leur stèle ?). Ainsi se succèdent
aux manettes Just Blaze (sur l'énorme December 4th), Eminem,
Timbaland, The Neptunes mais aussi les vieux de la vieille que
sont Rick Rubin et DJ Quik.
Comme on pouvait s'y attendre on alterne l'excellent, le bon,
le moins bon, le tout à la gloire et à l'honneur
du grand, de l'immense et de l'inimitable Jay Z, tout en humilité
bien sûr
!
Dès les premières sonorités de l'album,
on se laisse bluffer par l'autobiographique December 4th où
la mama du petit Shawn pose son featuring. Le très teinté
RnB Change clothes des Neptunes fait mouche tout comme celui qui
suit de Timbaland : Dirt off your shoulder au sample grandiose,
très dancefloor où le flow de Jay Z prend toute
son ampleur !
Moment of Clarity par Eminem reste propre avec sa production
très marquée mais sans grande innovation. Rick Rubin
avec son passé de rocker signe le morceau le plus "
crade " de l'album, pas mal du tout. Les autres titres sont
plus anecdotiques si ce n'est Lucifer avec ce fameux sample de
Max Roméo tiré de I chase the devil du reggaeman.
Et belle sortie avec l'élégant My 1st song qui clôt
par la même occasion la carrière du rappeur de Brooklyn.
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