Presque 3 ans se sont écoulés depuis l'excellent
Morning
view et il était grand temps pour nous de se jeter
sur les nouvelles compos de ce combo génial.
Certes, l'annonce du départ de Dirck avait jeté
un froid chez les fans mais c'était sans compter sur la
capacité d'Incubus à aller de l'avant. Ayant intégré
en son sein le guitariste de The Roots, Ben Kenney, la bande de
Brandon a mis sur pied pas moins de 14 compos qui perpétuent
un savoir-faire sans faille.
Dès l'écoute de Megalomaniac, on comprend vite
que l'on prendra plaisir à s'immerger dans ce nouveau recueil
de perles. Appuyant toujours un peu plus l'aspect fusionnel, Incubus
se rapproche toujours plus des RHCP tout en gardant une personnalité
propre.
La mise en place est toujours aussi impeccable et nous donne
droit à des sections rythmiques hallucinantes : Sick sad
little world. La fraîcheur de certaines compos nous entraîne
dans un univers aussi agréable qu'apaisant : Talk shows
on mute, Southern girl, et toujours sans jamais tomber dans la
niaiserie.
En bref, un album qui, comme ses prédécesseurs,
risque de tourner inlassablement sur nos platines.
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