C'est après le split de The Workhouse movement que Myron,
Jeff Piper et Pete Bever décidèrent de former ce
nouveau groupe. Ils trouvèrent en Jeremiah Pilbeam le batteur
idéal, il ne manquait plus que le nom à trouver
: Dirty American.
Les 4 hommes ont évité de s'engouffrer dans le
métal commercial du moment au profit du heavy rock avec
des influences aussi disparates que Led Zep et Grand Funk Railroad.
Les premiers mois ont permis de se rôder sur les différentes
scène de Detroit, la rencontre avec le producteur Paul
Ebersold fut déterminante et a conduit à ce premier
disque chez Roadrunner qui devrait intéresser tous les
fans d'un rock assez intemporel. Les compositions sont bonnes,
les guitaristes font vrombir les 6 cordes avec de gros riffs et
de nombreux chorus. La voix du chanteur, assez douce, tranche
avec l'énergie des compositions et donne naissance à
des titres sympathiques comme Dead man et Burn you down.
Le quatuor calme quelques rares fois le tempo en sortant les
guitares sèches sur deux titres Deep end et We were young
qui ont des intonations à la Doobie Brothers.
Pas de DJ ni de rappeur mais un bon gros son avec des musiciens
expérimentés qui ne se gènent pas pour le
montrer et redorer le blason d'un rock américain qui semblait
un peu en berne. Espérons qu'ils traverseront prochainement
l'Atlantique pour confirmer en concert la bonne impression donnée
par ce disque.
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