Pour les cinéphiles, le nom de Gary Jules ne devrait pas
être inconnu ; il a participé à la bande originale
du film de Michael Andrews, Donni Darko, avec le titre Mad World
(une reprise d'une composition de Roland Orzabal, ancien membre
du groupe Tears for Fears), que l'on retrouve d'ailleurs sur cet
album.
Trading snakeoil for wolftickets est le deuxième opus
de Gary Jules, après Greetings from the side sorti en 1998.
Cet artiste au timbre de voix si chaleureux, peut-être un
brin embrumé, charme son auditoire dès la première
écoute. Au travers de ses compositions il décrit
son Los Angeles, une ville authentique avec des quartiers ayant
leur propre identité et non pas la ville d'Hollywood avec
ses paillettes.
Tout a commencé fin 1996, quand Gary a signé son
contrat avec sa maison de disques. Manque de chance, son album
prévu initialement pour 1997 ne sortit qu'un an plus tard,
mais aussi deux semaines avant la faillite de sa maison de disques
En 2001, il a commencé à enregistrer avec son ami
d'enfance, Michael Andrews, des titres comme Broke window, Pills,
Dtla. Un an plus tard il a simplement publié son album
par ses propres moyens. Il a aussi fait quelques tournées
en compagnie de pointures comme Sheryl Crow ou encore Tod Rundgren.
Et puis tout s'est enchaîné : une reconnaissance
par les médias et le voilà lancé.
Souvent comparé à Cat Stevens, celui dont la musique
s'approche de celle de Simon and Garfunkel, nous offre une uvre
superbe dans un style plutôt proche du folk, avec l'omniprésence
des guitares acoustiques.
Bref, un album à recommander, et même s'il lui a
fallu deux ans pour traverser l'Atlantique, mieux vaut tard que
jamais.
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plus sur Gary Jules.
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