Souvenez-vous il y a un an et demi, Overhead et son premier album
Silent
witness nous avaient totalement convaincus grâce à
une magnifique pop aérienne.
Autant vous dire que le revers de la médaille d'un premier
coup aussi réussi est inévitable : c'est avec l'espoir
que No time between sera aussi génial que son prédécesseur
que nous insérons le cd dans le lecteur.
Les premiers accords de Talk real commencent à se répandre
dans la pièce tels des ondes apaisantes avant que Nicolas
Lerous ne pose sa voix véritablement enchanteresse. c'est
à ce moment qu' Overhead lâche ses guitares bien
plus électriques qu'auparavant. Une surprenante mais néanmoins
excellente entrée en matière.
C'est pourtant à l'écoute de The handsome machine
que l'on reconnaît la désormais "patte"
Overhead notamment grâce à son excellent refrain.
Bien que plus axé sur les guitares électriques,
No time between recèle d'ambiances planantes : Slow dive,
Tight and turned mais aussi de tubes pop rock : In a hundred years,
Here it comes again.
Même si l'ombre des Coldplay, Radiohead et autres Madrugada
sont encore repérables çà et là, Overhead
affine un peu plus son style grâce à un talent de
composition dont bon nombre de groupes français devrait
s'inspirer.
Si ce combo est aussi convaincant sur scène que sur disque,
Overhead risque bien de devenir énorme, et c'est tout le
mal que Zicline leur souhaite.
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