La France n'a pas pour habitude de soutenir les OVNIS en matière
de musique. On préfère catégoriser, mettre
chaque artiste dans une case bien définie. C'est ainsi
que l'on passe à côté de musiciens comme Julien
Ribot.
Remarqué par le grand public avec l'interprétation
du Revolution des Beatles pour la publicité d'un opérateur
téléphonique coloré , il sort aujourd'hui
son deuxième album.
Sa musique s'inspire de courants musicaux qui peuvent paraître
dépassés : la disco, le rock progressif, le trip
hop
On obtient au final un mélange de soft rock,
de musiques électroniques et de chanson française.
Chaque morceau est conceptuel, dans un style bien particulier,
pour bout à bout, raconter une histoire, celle de la métamorphose
de Caspar Dix.
Julien Ribot nous emmène dans un univers lyrique débutant
en 2082 à Saragosse pour se terminer en 2098 sur l'île
de Bahia Blanca. Deux surs siamoises subissent une opération
pour être séparées. L'une d'elle meurt. L'autre
aura un accident quelques années plus tard qui la transformera
en Caspar Dix.
Ce monde un peu fou est mis en valeur par une musique audacieuse
mais très accessible. Les orchestrations donnent un air
de poésie aux textes narratifs.
On tentera cette fois ci de ne pas faire de comparaison hâtive
et de s'intéresser uniquement à Julien Ribot. On
pourra toujours citer Katerine ou Dyonisos comme référence,
mais cela s'avère bien réducteur. Pour apprécier,
il faut écouter
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