New-yorkais comme son mentor Popa Chubby (avec qui il partage
aussi la carrure imposante), Big Ed Sullivan publie avec Big cars
,
l'album du mois.
Produit par le pape du blues de la Grosse Pomme qui au passage
lui refile une composition, il nous révèle en 12
morceaux la palette de son talent. Blues, rockabilly, blues/rock,
le phrasé de sa guitare est toujours pertinant et incisif.
La voix est superbement placée et il n'hésite pas
à nous rappeler qu'il est aussi un redoutable harmoniciste.
De plus, l'album a la chance de ne pas être surproduit,
ce qui en fait un témoignage authentique d'un afficionado
du blues. On ne le sent jamais très loin de ses influences
: Link Wray, Slim Harpo ou bien Albert Collins.
Album de grande facture superieur au précédent
intitulé Big. L'élève dépassera-t-il
le maître ? A suivre
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