Quel mélange étonnant et détonnant que la
fusion d'un pur descendant de Touaregs du sud algérien
et du blues !
Amar, découvrit le monde du blues aux côtés
de l'ex-harmonisiste de Jacques Higelin et d'un autre copain qui
s'appelait Sundy et qui l'initia au blues. Au décès
de ce dernier, il décida d'accoler son prénom au
sien. Ensuite, le reste n'est que littérature : il joua
avec Othis Rush, Sugar Blue et Jimmi Johnson l'invita à
Chicago. Il sillonna l'Europe avec Albert Colins, Albert King
ou James Cotton (excusez du peu).
Il a publié deux albums qui ont rencontrés un écho
favorable de la part des professionnels avant ce 1er album chez
Dixiefrog qui est celui d'une réelle maturité musicale.
Si le blues chanté en anglais est omniprésent,
il n'en demeure pas moins que certaines mélodies berbères
chantées en touareg n'altèrent en rien le caractère
bluesy de l'album. Les parties de guitare sont un vrai régal
et le tout est une totale réussite. Nickel.
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