C'est lors d'une audition à la réputée Brit
School For Performing Art que le producteur Mike Batt découvrit
cette demoiselle douée et il lui proposa d'intégrer
son label. Rapidement ils élaborèrent ensemble ce
premier album composé de chansons de Katie et de Mike plus
quelques reprises de Randy Newman, John Mayall
A peine sorti en Grande Bretagne, le disque de la jeune géorgienne
séduisit le public par la sincérité qu'il
dégageait, les quelques arrangements de cordes le rendant
plus appétissant, comme sur le single The closest thing
to crazy.
On retrouve ici beaucoup des influences majeures de Katie : Joni
Mitchell, Bob Dylan ou Eva Cassidy à qui elle dédicace
d'ailleurs Faraway voice. L'ambiance est paisible passant avec
légèreté de la folk à une pop jazzy
qui vise le même public que Norah Jones. Sa voix est agréable,
douce et juste, elle s'accompagne à la guitare sèche
et compte parmi les musiciens derrière elle Chris Spedding,
Mike Batt ainsi que l'Irish Film Orchestra qui parsème
les compositions de cuivres et de cordes.
Katie a des arguments en sa faveur, elle nous charme avec des
ballades blues (Learnin' the blues), se fait légère
et voluptueuse (Belfast - sa ville d'adoption depuis qu'elle a
quitté son pays) avant de hausser un peu le tempo sur Mockingbird
song. Le public français tombera-t-il lui aussi sous le
charme slave de la demoiselle ?
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