Voilà quelque chose de bien étonnant : les Dresden
Dolls. Un groupe originaire de Boston est influencé par
l'Allemagne des années 30, celle de la République
de Weimar, et de ses cabarets idolâtrés par Marylin
Manson (cf le visuel du dernier album).
Aux influences originales correspond une musique originale :
du cabaret punk, ou comment associer un visual rock (imagerie
gothique/punk) et une musique punk déconstruite où
la guitare est zappée et le piano glorifié.
Remplacer une guitare par un piano pour assurer tout un album
sans se répéter indéfiniment, avouez qu'il
fallait oser. Eh bien les Dresden Dolls l'ont fait, et de fort
belle manière.
Outre le fait que le piano soit au centre de l'album, la sonorité
punk s'affirme néanmoins sans problème, à
l'image de titres incontournables comme Girl anachronism ou encore
Coin-operated boy. Si vous croyez que cet instrument ne peut être
associé qu'à la romance, vous allez être surpris
!
Voilà enfin un album vraiment neuf, qui ne sent pas le
déjà fait malgré ses influences du temps
passé, au combien digne d'intérêt.
|