Après la voie ouverte par Radiohead il y a 10 ans, de
nombreux groupes se sont engouffrés vers cette musique
à la fois expérimentale et accessible, personnelle
et universelle car elle n'est finalement que l'expression complexe
de sentiments humains.
The Walkmen font partie de ces groupes et, comme la plupart d'entre
eux, parviennent à tirer leur épingle du jeu en
donnant le meilleur d'eux mêmes par une interprétation
personnelle d'influences diverses.
Après plusieurs sorties en vinyle, ce groupe New-yorkais
sort son deuxième album. Mélancoliques aux intonations
folk, rythmés comme un groupe pop, The Walkmen font tour
à tour penser à U2 (The tat, Little house of savages)
ou Bob Dylan (138th street) et bien sûr à la référence
du genre, Radiohead (No christmas while I'm talking).
Peu de groupes arrivent à trouver un aussi bon compromis
entre l'expression de sentiments et la musicalité. On frôle
parfois une sorte de chaos mental, on se sent mal à l'aise
à l'écoute de certains morceaux. Mais les mélodies
prennent toujours le dessus.
The Walkmen conviendront parfaitement aux amateurs du genre.
Ils seront par contre difficilement accessibles aux érudits,
peu sensibles à une musique complexe, voire spirituelle.
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