Trois ans après son dernier album studio, Spoonface, l'homme
à la voix de velours est de retour avec onze titres à
écouter sans modération. Originaire de Wolferhampton
(ça ne s'invente pas), d'une mère Kenyane et d'un
père Londonien, Ben a grandi avec la musique et la poterie
Influencé par des formations comme Talk Talk ou encore
Joy Division, il se met très tôt à l'écriture.
Auteur-compositeur pour la majeure partie de cet album, il vous
attire dans ses filets avec des titres très langoureux,
comme le superbe River song, une ballade envoûtante : guitare
acoustique et chur qui siéent idéalement à
la voix de Ben. Un petit interlude musical, Cat Skulls, et c'est
reparti avec A race between me and forever, sur un rythme beaucoup
plus léger, voire guilleret. Plus loin, une rencontre avec
le diable dans un style folk (Devil to kill), tout un programme.
En guise de conclusion, une nouvelle ballade avec le titre éponyme,
charmante manière de clore ce nouveau chapitre.
Récemment, Ben a travaillé avec Françoise
Hardy pour le nouvel album de la Dame ; il a apprécié
cette collaboration et espère pouvoir renouveler l'expérience.
En attendant, vous le croiserez peut-être sur votre route,
puisqu'il est l'heure de partir en promo, tel un troubadour, sa
guitare sur le dos
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plus Ben Christophers.
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