Curieux mélange de français et d'anglais dans le
titre choisi par ces deux londoniens. L'album a été
enregistré durant l'été 2003 dans une bergerie
grand luxe : un château en France. Et oui, petite référence
aux merveilleuses vacances que l'on peut passer dans notre beau
pays !
De toute façon pas d'électricité dans une
bergerie et il en faut pour faire fonctionner toutes les machines
et synthés nécessaires à la création
d'un son venu tout droit de l'espace.
Loops from the bergerie est éclectique, tendance electronica,
très peu dancefloor et dégage de la mélancolie.
Quelques rythmes percutants peuvent rappeler The Hacker et son
album Mélodies en sous-sol. Du chant sur certains morceaux
(et notamment la voix de Richard Davis, ainsi que Claire Dietrich
comme dans l'album précédent) faisant pointer une
ouverture légèrement pop. Techniquement rien à
redire. Le voyage est garanti.
Les artistes évoluent vers un son moins dansant et moins
entraînant (fini les Soul on soul ou autre Take my hand),
mais toujours aussi curieux, avec plein de petits samples agissant
sur le cerveau de tout bon amateur d'électro.
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