En treize années de carrière, la suédoise
a toujours été vraie et ce n'est pas aujourd'hui
qu'elle compte changer !
Son regard sur le monde, sur notre quotidien est retranscrit
dans ses textes. Le seul changement notable, c'est son retour
aux sources, puisqu'elle a choisi d'enregistrer The world is saved
dans sa Suède natale, à Stockholm avec des pointures
locales comme Goran Kajfes (trompettiste) et Johan Berhling (bassiste).
Deux compositions sont dédiées à un dénommé
Jean-Claude, personnage central d'un documentaire réalisé
par Adam Nilsson pour la télévision suédoise
: I'm staring out the world et The morning belongs to the night.
Il s'agit en fait de la vie d'un parisien, à la fois fleuriste
et mannequin, qui passa la plus grande partie de son existence
dans la rue et qui depuis est décédé.
Musicalement, Stina est à mi-chemin entre pop et ambiance
avec des instruments aux tonalités très chaudes
comme la contrebasse, le piano. Elle s'inspire de la vie de tous
les jours mais aussi de l'histoire avec 125 qui évoque
la première traversée de la Manche en avion par
Blériot.
Le titre éponyme parle de notre vie, de nos malheurs et
surtout de notre capacité à les surmonter
La vie est plus forte !
Les fidèles admirateurs de l'artiste ne devraient pas
être déçus et pour ceux qui aiment le genre
Björk, ils devraient apprécier Stina Nordenstam.
En savoir
plus sur Stina Nordenstam.
|