Troisième album pour Raphaël (Haroche de son vrai
nom) qui pour l'occasion s'est entouré de quelques grands
noms de la scène musicale comme Mike Garson et Carlos Alomar,
deux musiciens ayant travaillé avec Bowie. Autre présence
de marque, Jean-Louis Aubert dans les churs de Schengen
et Gérard Manset à l'écriture de Peut-être
a-t-il rêvé ?
Si les derniers temps, Raphaël s'était fait quelque
peu discret comme interprète solo, il a tout de même
signé une chanson sur le dernier album de Calogero et a
interprété un duo avec Laetitia Casta (reprise de
la Foule d'Edith Piaf)
Il a aussi écrit pour Dani,
La route de nuit, qui finalement a trouvé sa place sur
cet album.
A mis chemin entre Eicher (d'ailleurs Dominique Blanc-Francard
co-producteur entre autres pour Engelberg, est présent
pour Caravane), Miossec, voire Saez, le trentenaire nous livre
des textes extrêmement variés, comme cet hommage
à Patrick Dewaere ou encore La ballade du pauvre. Le premier
single, du même nom que le disque, séduit immédiatement.
Musicalement, la guitare et le piano tiennent une place de choix
dans ces onze compositions (Funambule étant un instrumental).
Reste le timbre de voix si particulier de Raphaël qui pourrait
ne pas faire l'unanimité, mais sinon la magie s'opère
dès la première écoute, on a vraiment envie
de partir avec lui dans sa caravane
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sur Raphaël.
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