Partons à la rencontre d'un homme de l'ombre, Frédérick
Rousseau. Malgré le fait qu'il soit peu connu, il a déjà
quinze albums en solo à son actif. Son travail en collaboration
est quant à lui mieux connu, car il apparaît aux
côtés de Vangelis, Jean-Michel Jarre, mais aussi
de Ridley Scott et d'Oliver Stone, deux très grands réalisateurs
qu'on ne présente plus.
Alors, est-ce que Frédérick Rousseau a fait de
la bande originale un style à part entière ? On
n'est pas loin de la vérité. Le travail de cet homme
reste insaisissable, on pourrait dire qu'il fait de l'ambient
à la manière d'un Jean-Michel Jarre. Autour d'un
célèbre album, Mô, véritable référence
en matière de culture japonaise, Frederick Rousseau apporte
à la musique une expérience qui la façonne
et qui la rend aussi étrange et impossible à étiquetter.Un
véritable travail d'orfèvre.
Ce Tears est une invitation au voyage : les titres sont autant
de billets d'avions qui nous propulsent dans des univers et des
paysages radicalement différents. On se retrouve dans les
highlands, en Asie ou encore en pleine frénésie
urbaine. D'un morceau à l'autre, on ne sait pas où
l'on peut se retrouver, loin, voilà la seule certitude.
N'allez cependant pas croire que Frédérick Rousseau
fait de la musique " hype ", branchée, incompréhensible
et passant dans des expositions d'art contemporain. Tears est
un album intouchable, qui se contemple. Ce n'est pas une musique
de fonds sonores, c'est une musique de formes, de recomposition,
de créations hybrides, qui fait éclater votre imagination.
Une expérience à vivre !
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