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Les Rythmes Digitales - Darkdancer.

Wallboomers / Pias - Electro.

Les Rythmes Digitales

  1. Dreamin'
  2. Music makes you lose control
  3. Soft machine
  4. Hypnotise
  5. What that sound ?
  6. Take a little time
  7. From disco to disco
  8. Brothers
  9. Jacques your body make me swead
  10. About funk
  11. Sometimes I feel like a motherless child
  12. Damaged people

Depuis quelques mois, à la faveur d'un matraquage cathodique visant à rendre dynamique et rajeunir l'image d'une marque de voiture française on ne peut plus vieillissante, un morceau imparable a immanquablement trotté, ne serait-ce qu'une fois, dans chacun de nos crânes. Une voiture qui se transforme en robot pour mieux se déhancher, ça vous dit quelque chose ?

La bande son de ce spot publicitaire si entêtant qu'il en devient horripilant, c'est Jacques Lu Cont qui l'a composée, musicien électro anglais dissimulé sous un pseudonyme étrange : Les Rythmes Digitales. Le marketing aidant, son album Darkdancer sur lequel figurait le fameux morceau est ressorti en septembre dernier, six ans après sa première édition en 1999. L'occasion de redécouvrir un manifeste de la musique électro, passé alors inaperçu. Une occasion en or car Jacques est aussi le producteur/compositeur du dernier Madonna (ça aide).

Sur cette bible se côtoient tous les courants historiques de la dance music, traités pour l'occasion sur un mode rétro, avec une sonorité made in 80's. Pop acidulée, house, funk-électro…tout est passé au crible d'un appétit musical dévastateur, qui revisite tous les codes du genre sans jamais oublier de soigner ses mélodies.

Et lorsque Jacques Lu Cont convie le vétéran Nick Kershaw a poser son chant suave sur Sometimes, morceau doux et sucré qui tranche avec la gaieté frémissante des tubes en puissance que sont Jacques your body (l'hymne Citroën) ou Music makes you lose control.

Agrémentée d'une galette de remix qui n'apporte rien aux originaux, cette réédition exhale certes de mauvais effluves de coup médiatique, mais redonne un éclairage à un opus qui le mérite…

 


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