C'est d'abord sous la forme d'un trio que Oranger commença
à se faire entendre et apprécier. Formée
en 1997 à San Francisco, cette formation californienne
comptait alors dans ses rangs Mike Drake (guitare et chant), Matt
Harris (basse) et Paul Lindsay (batterie). Après s'être
fait repérés au San Fancisco Noise Pop Festival
en 1998 et un premier album (Doorway to Norway), les trois membres
enchaînent les premières parties (Pavement, Elliott
Smith
).
En 2001, le trio devint quartet avec l'arrivée de Patrick
Main aux claviers. Puis quelques bons et beaux projets plus tard
(albums, B.O., tournées avec Guided by voices, Apples in
stereo, R.E.M
) la formation change de batteur (John Hofer)
et intègre Bob Reed parmi les siens.
Ainsi restructuré, Oranger nous livre aujourd'hui un cinquième
album de composition plus simple, plus directe et plus moderne.
Délaissant un coutumier caché néo-psychédélique
qui parfumait sans cesse la pop rétro de leurs précédentes
productions, New comes and goes se laisse dorénavant parcourir
par plus d'une douzaine de titres plus ou moins réussie
(Crooked in the weird of the catacombs, Sukiyaki, Haeter, Flying
pretend, Light machine, Target you by feel
) à l'esprit
très power-pop. A ranger près de Weezer, Fountains
of Wayne ...
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