L'attente a été longue, voire insupportable mais
ça y est, nous avons le deuxième album des SWC entre
les mains. Il est vrai que les trois années qui séparent
cette nouvelle galette de son illustre prédécesseur
Illusions
nous ont paru interminables. C'est donc tous excités que
nous démarrons l'écoute de ce Sans repères.
Bustabraï et son riffs tonitruant démarrent les hostilités
avec un subtil mélange de néo et d'émo toujours
aussi bien maîtrisé. Question mise en place, rien
à redire : c'est fluide, carré et extrêmement
bien composé. Un peu à la manière des premiers
albums d'Incubus, ce Sans repères se laisse écouter
d'une seule traite.
Comment résister aux perles que sont : Sans repères,
Nothing at all ou encore le furieux Karma. Maîtrisant aussi
bien l'anglais que le français (parfois au sein du même
titre : Si j'en sors), le chanteur Martin nous démontre
une fois de plus l'étendue de son talent.
Parce que SWC est aussi un groupe fun, vous retrouverez une bonne
surprise en guise de morceau caché.
Tous les espoirs placés dans ce groupe depuis quelques
années s'avèrent amplement justifiés à
l'écoute d'un album aussi réussi. Espérons
qu'une tournée digne de ce nom permettra au groupe lyonnais
d'exprimer son talent devant le plus grand nombre.
En
savoir plus sur Stereotypical Working Class.
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