Ceux qui comparent Barth à Beck n'ont pas forcément
tort. Délires bricolo, humour quatorzième degré,
arrangements percutants (The last wig), chansons pop sucrées,
la musique de Barth rassemble tous les ingrédients pour
assouvir l'appétit du fan de pop anglaise.
Pas très loin de Supergrass sur la valse Miss Glacee,
on tombe littéralement amoureux de ce Guerre du plomb à
Bourg-Fidele qui ajoute le rythme qu'il faut, pile poil au bon
moment après la douche psyché lactée de Coralie,
donne les cigarettes à papa (palme d'or du meilleur titre
de chanson) et le très Beatles Royal charter. Avec cette
flopée de luxueuses références, il manque
plus que la touche perso.
Justement, Barth le moustachu, déglingo mais intelligent,
a su parfaitement créer son univers tout en piochant à
droite et à gauche. Alors que la pop semble être
de rigueur jusqu'à la douzième plage, Cookie vient
insuffler un air tout droit sorti de Jamaïque. Relax, on
se remet à peine de ce voyage reggae que I got you in my
dream nous embarque une nouvelle fois sur le paquebot Midnight
vultures chère à Monsieur Beck Hansen. Bref, s'il
y a un conseil à prodiguer pour se réchauffer, c'est
avec Under the trampoline, déclaré source de chaleur
pour tout l'été et même plus.
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