Deux ans après avoir sorti leur premier album Hopes
and Fears, les trois compères de Keane sont retournés
en studio pour préparer le deuxième chapitre de
leur toute jeune carrière qui a pourtant démarré
sur les chapeaux de roues : 5 millions d'exemplaires vendus pour
Hopes, de nombreuses récompenses dont des Brit Awards...
Mais après avoir connu toute cette effervescence ils ont
éprouvé le besoin de se poser et d'écrire,
pour accoucher de Under the iron sea.
Onze titres qui reprennent en partie la recette du premier CD,
à savoir des compositions avec l'omniprésence du
piano, des synthés (It is any wonder) avec quelques exceptions
comme, Nothing in my way où les guitares ont trouvé
une place de choix. Mais pour continuer à se démarquer
les Keane ont pris un malin plaisir à créer des
sons distordus avec d'anciennes guitares électriques et
autres synthés.
L'enregistrement de cet album a été en quelque
sorte une thérapie pour les membres du groupe, il leur
a permis d'affronter leurs démons, de mieux se connaître
ce qui donne quelquefois une atmosphère sombre ou mélancolique
aux compositions comme le très beau Hamburg song ou encore
l'instrumental, The iron sea, à la fois aérien et
mystérieux.
Under the iron sea a été enregistré au Magic
Shop Studio (New York) avec Andy Green mais aussi en Grande-Bretagne
près de Battle aux studios Helioscentric. Côté
graphisme c'est Sanna Annukka qui a créé les illustrations
de la jaquette, s'inspirant entre autres des thèmes de
l'album, de la mythologie finlandaise et le trio a fait appel
à Irvine Welsh pour filmer leurs tribulations.
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