Oui, nous sommes
passés deux semaines au Birdland en 2002 et 2003. On a joué
avec des invités américains chaque soir, ça
allait de James
Carter (s) à Paquito
D'Rivera (cl), de Joe
Lovano (s) à Dave Samuels ( p). C'est une super carte
de visite ! L'échange est intéressant, James Carter
qui est devenu un ami, vient buffer en France avec nous dans
des petits bars, sans prétention, juste parce qu'il a envie
de jouer. Jouer avec Joe Lovano m'a fait progresser sur un certain
type de phrasé en un concert. On a beau bosser toutes les
méthodes du monde, il y a un déclic qui se fait quand
tu es sur scène.
Avez-vous
des expériences comme accompagnateur ?
Avec
Angelo Debarre, lorsque je ne prends pas de chorus, j'accompagne
! Il faut être synchro avec la pompe. Et puis récemment,
j'ai accompagné une chanteuse, Sandrine Mallick, pour
qui j'ai réalisé un album où elle reprend
des chansons de la période de la Libération
en version jazzy, je l'accompagne aux claviers et à
l'accordéon. Là, je viens de terminer la production
d'un album pour une autre chanteuse, Stefi, avec un projet
plus dans mes influences George Duke.
La
vie est belle sur scène ?
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Oui, la vie
est belle sur scène ! On ne peut pas être plus à
l'aise que sur scène en jouant la musique qu'on a envie de
jouer, devant un auditoire venu nous écouter. On ne peut
qu'être heureux !
Ludovic Beier
sur Zicline :
- Come into my swing !
avec Angelo Debarre (2003).
- New Montmartre (2005)
Le site de Ludovic
Beier.
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