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A.W.S : Il y a trois musiciens compositeurs, on part sur l'impulsion de l'un ou de l'autre et l'idée doit être validée par les deux autres, c'est ce qui fait le son Dezoriental.

A.I. : C'est vrai que notre son se situe au niveau de la création musicale. Sur la forme, notre réalisateur Georges Baux qui co-signe la plupart des morceaux, nous donne un regard différent, il nous recale. Il y aussi pas mal d'invités, on aime bien travailler avec d'autres musiciens. C'est toujours une histoire de rencontres. Des musiciens qu'on a croisés en studio, d'autres avec lesquels on avait travaillé. Le tuba, par exemple, c'est un instrument auquel on n' avait jamais pensé, c'est Abdel qui l'a rencontré lors d'un spectacle théâtral. On s'est dit que ce serait sympa d'avoir un tuba à la place d'une basse traditionnelle.

A.W.S : Au départ, c'est la curiosité, se dire qu'est-ce que ça va donner ? Par exemple, pour l'harmonium, je connaissais l'instrument surtout grâce à la musique de Nusrat Fateh Ali Khan et je me suis demandé ce qu'il pouvait apporter avec une guitare manouche. On ne joue pas de la musique traditionnelle, mais on garde les sons qui nous intéressent dans cette musique.

A. I. : On prend ce qui nous a plu, on cherche ensuite comment l'intégrer car ce ne sont pas nos instruments premiers.

Comment se fait le choix des paroles en français ou en arabe ?
A.W.S : C 'est une histoire de musicalité, il y a des thèmes sur lesquels le français vient naturellement, d'autres où c'est l'arabe. Sur Maïmouna, je n'aurai pas imaginé des paroles en français. Je chante un peu plus en français dans cet album.

C'est aussi une histoire de rencontres comme celle avec Bernard Lavilliers, c'est l'un des auteurs que je respecte le plus dans la chanson et dans l'échange qu'on a eu, il m'a donné confiance et envie d'aller plus loin dans la langue française.

Est-ce un choix du cœur ?
A.W.S : L'arabe et le français sont les deux langues que je trouve les plus belles, le kabyle étant ma langue de cœur, celle de l'intimité, et j'aime le français au travers de tous les illustres noms qui ont su faire résonner sa poésie.

Il y a une reprise de Jacques Brel, Vesoul, comment avez-vous appréhendé ce titre ?
J.L.F. : Vesoul, en tant qu'accordéoniste, je pense bien sûr à la version avec Marcel Azzola. Mais on l'a carrément repris dans un autre style, on ne voyait pas l'intérêt de la jouer en version musette virtuose, Marcel est un grand de l'accordéon. On a essayé d'aller ailleurs.

Vous êtes à l'affiche de festivals très différents, faites vous variez le contenu de vos concerts ?

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