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La famille
c'est peut être un terme trop proche et affectif, mais
Benjamin est la clef de voûte de cet album et un véritable
ami. C'est grâce à lui que les chansons se sont
faites. Il m'a d'ailleurs donné deux superbes textes.
Les
falaises d'Etretat est l'une de ses compositions qu'il a écrite
en employant un narrateur au masculin.
Oui. Il voulait changer et féminiser les paroles, mais
je lui ai rappelé que "passer pour un con"
n'était pas forcément une histoire de sexe.
Les
petits mots est une chanson que n'aurait pas renié
Serge Gainsbourg ?
C'est dans son style. Gainsbourg est l'une de mes références
!
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Comme
Dorothy Parker ?
Peux de gens connaissent cet auteur car elle a été
peu publiée. C'est vrai que j'aime beaucoup cette artiste.
N'hésitez pas à lire ses nouvelles.
Tout
comme dans un roman, vous vouliez que l'album ait une trame ?
Oui, je désirais qu'il commence plutôt bien et qu'il
finisse plutôt mal. L'ordre avait une importance pour moi.
Que l'on parte d'un ennui à une déchéance pour
repartir ensuite.
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L'atmosphère
musicale a aussi une importance ?
Je souhaitais quelque chose qui s'approche du classique. Sur
certaines chansons comme Ne me demande rien ou Sur la balançoire
il y a plus une écriture musicale classique.
Certains
instruments utilisés sont assez étonnants, comme
le basson par exemple ?
Moi j'adore les bois (rire). C'est un truc d'enfance. Il fallait
absolument qu'à un moment ou à un autre sur
l'album il y ait ces fameux bois. Le basson a une sonorité
qu'on entend nulle part ailleurs, si vous regardez le musicien
qui tient cet instrument, il semble lutter perpétuellement
pour en sortir un son. C'est l'inverse d'un violoncelle par
exemple. Les bois ça donne un coté Nino Rota.
Un coté nostalgique que je trouve très beau.
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Comptez
vous faire de la scène ?
A partir du 6 Octobre nous avons une résidence tous les lundis
à l'Européen de Paris, puis nous serons en première
partie de Tom Mc Rae.
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