Il faut laisser
le temps au temps. Les A.S Dragon seront fatalement reconnus à
un moment ou à un autre. Par les cénacles rocks, par
les introvertis, par les radios aussi et enfin par les chanteurs
de variétés à qui ils feront peur. Ce groupe
fracasse le punk, fricotte avec le sexe, aime le cuir, partage un
bien inestimable avec son public c'est celui de la chanson mordante.
Est
ce que A.S Dragon peut devenir un groupe à géométrie
variable en changeant des musiciens pour d'autres ?
Quelle idée !
La
formation actuelle à cinq est définitive ?
Oui c'est la formation définitive.
Avant
d'avoir eu la chance de faire vos preuves sur un disque perso,
le danger ne venait il pas que le groupe ne reste qu'un concept
?
|
|
On n'avait pas
cette trouille là, on savait dès le début qu'on
allait faire ce projet, en effet Bertrand Burgalat, nous avait vu
à Rennes lors de la dernière date de la première
tournée et nous avait déjà parlé de
signature d'album.
|
Votre
nom fut longtemps ancré derrière Burgalat, comment
fait on pour se démarquer et prendre son indépendance
?
Ca c'est fait tout naturellement, il y a des gens qui ont
cru que Bertrand Burgalat meets A.S Dragon était notre
premier album, et puis d'autres ne connaissaient pas notre
travail d'accompagnateurs, de toutes façons notre nom
est toujours encré à celui de Bertrand, on représente
aussi le style du label. Le plus dur ça a été
la page blanche quand on a dû composer, mais quand les
premières notes arrivent, l'appréhension s'en
va.
Avez
vous conscience d'avoir réellement fessé le
rock hexagonal par votre inventivité et votre soif
de mordre la chair ?
|
On espère,
on a joué un peu partout, et je crois de source sûre
qu'on est plutôt considéré comme un groupe rock
français et non pas un groupe de rock français, il
faut saisir la nuance.
Vous
dites être un mélange de stakhanovistes et d'hédonistes,
Spanked est-il la somme des deux ?
Suite
|