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(Rires) Oui, certainement aussi !

Il y a des invités sur ton album, comment se sont faites les rencontres ?
Par affinité en premier lieu, j'avais envie de faire un morceau africain. J'aime la musique d'Amadou et Mariam et leurs paroles vont dans le même sens que les miennes. Il était presque évident qu'on enregistre ensemble. Et puis je n'avais pas envie d'un coup médiatique du genre Sergent Garcia invite Youssou N'Dour (même si j'aimerais bien faire quelque chose avec lui) en guest-star, j'avais envie de garder une unité pour l'album. Pour le guitariste gitan Balbino, c'est différent. C'est un jeune musicien de vingt-deux ans qui s'intéresse à la musique d'influence méditerranéenne. Je voulais travailler la guitare gitane et j'ai trouvé une petite annonce pour prendre des cours. Il est venu chez moi pour le premier cours, il a vu mon intérieur et m'a demandé " C'est toi Sergent Garcia ?". Il m'a dit qu'il avait joué certains de mes morceaux tout l'été à la terrasse des cafés. L'idée est très vite venue de faire un titre ensemble.

Ta musique est-elle écoutée à l'étranger ?
Oui, ma musique est écoutée dans d'autres pays européens, en Amérique, dans les pays latinos. Ce matin, j'ai rencontré des journalistes Suédois. Dans l'ensemble des pays, les gens ont bien accueilli ma musique.

Es-tu déjà allé à Cuba ?
Oui, j'y ai découvert ce que j'ai toujours pensé, une culture du métissage. J'ai trouvé les gens très accueillants, chaleureux et spontanés, ce qui manque ici non ? Il y a aussi beaucoup plus de solidarité.

Tu y as rencontré des musiciens ?
Oui bien sûr. J'ai rencontré des musiciens connus et d'autres moins. J'ai rencontré Los Van Van, Orquestra Aragon et Eliades Ochoa..

Durant tes concerts, y a t'il une part d'improvisation ?
Oui, il y a des mesures où les musiciens prennent des solos, ensuite on se regarde tous et on repart sur le morceau.

Où trouves-tu tes chapeaux ?
Celui-là vient de Montréal ! A chaque fois que je trouve un magasin dans lequel on vend des chapeaux originaux, j'en achète un.

On se sépare, avec un large sourire, sa journée n'est pas finie, il part maintenant répéter.

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