Zicline


Jeux

Photos : Muriel Thies et Zicline (live)

 

 



Jeronimo n'a de belge que son nom, ou plutôt n'a d'indien que la face cachée de l'Amérique. Ce côté sombre qui a donné tant de héros. Cet indien n'a pas peur des américains contrairement à sa reprise d'une chanson de David Bowie. Ouvert à toutes tendances, aimant la musique pour ce qu'elle apporte avant de savoir si elle rapporte, Jeronimo monte sur scène et fait son set électrique pour accentuer le côté électronique sur disque. Il a commencé à se faire un nom avec Ton éternel petit groupe en Belgique pour s'internationaliser en France, Espagne, Canada avec un single des plus braves : Ma femme me trompe.

Jeronimo c'était plus facile à porter que Cochise ou Danse avec les Loups ?
Cette appellation de scène correspond à mon nom traduit en espagnol.

Vous semblez fanatique du bruit, du son qui va faire le petit plus dans une chanson ?
Je ne sais pas si tu connais des groupes comme My Blody Valentine, eux savaient faire du beau bruit, idem pour Jimi Hendrix. Il y a un côté " bruitiste " qui revient souvent. Actuellement il y a un groupe qui fait du bruit magnifique c'est : God Speed Your Black Emperor.

La pédale de distorsion est le moyen de remettre Jeronimo d'équerre avec le monde ?
Elle était là bien avant Jeronimo. La pédale c'est le son de la guitare électrique, c'est une approche. J'espère aborder des chansons en son clair mais pour le moment c'est la distorsion.

Vos études au centre musical créatif de Nancy ont été importantes pour vous ?
Pas pour la création ou l'écriture de chansons, mais pour l'expérience oui. J'étais dans un pays étranger qui m'a permis de côtoyer des musiciens de cultures musicales différentes. Quand on est jeune on est un peu snob, hermétique. Cette expérience m'a permis d'ouvrir mes oreilles. La seconde chose c'est que rester huit heures par jour avec une guitare permet d'apprendre plein de choses, de se roder, de se familiariser encore plus avec son instrument.

L'éternel petit groupe, c'est la vie de Jeronimo avant la carrière en solo ?
C'est le clin d'œil du mec qui joue dans plein de groupes… C'est notre réalité aussi maintenant encore. C'est la première chanson que j'ai écrite pour ce projet en français. C'est une chanson mi enragée, mi triste.

Vous avez signé tout d'abord chez Anorak Supersport pour ensuite passer chez Capitol, le changement de structure s'est-il fait dans la douceur ?

Je reste de culture indépendante. En concertation avec Anorak on a voulu tenter l'aventure vers les grosses productions. C'est assez difficile à gérer car il y a beaucoup d'inertie. Dans ces gros labels, il te faut 2 heures pour trouver la personne que tu cherches. D'ici 6 mois, 1 an je saurais dégager ce qui est bénéfique pour moi de cette situation. Le truc qui change c'est qu'il n'y a plus le feu sacré si cher aux indépendants, tu serais dans un bureau d'assurance ce serait un peu pareil. Anorak ce sont des passionnés de la cour de récréation qui ont continué !

Contrairement à d'autres qui maîtrisent l'électro, vous aimez rajouter des paroles sur la musique, est-ce pour éviter de faire des jingles publicitaires ?

Suite

 


Retour au Sommaire - Menu
© Copyright 2004 ZICLINE Contactez-Nous