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James Hettfield : A propos de Napster c'est beaucoup plus difficile pour Lars , il était tout le temps sur le front mais tout le monde était du même avis.

Lars Urlich : Je suis fier qu'on l'ait fait, mais également fier qu'on ait toujours défendu ce qui est à nous. Rétrospectivement, on aurait dû le voir venir, mais on n'a rien fait et c'était un peu comme le Général Custer qui dirigeait la cavalerie et regardant derrière lui il n'y avait plus personne. C'était un peu bizarre. Mais je suis fier qu'au moins ce soit devenu un débat public et qu'il ait eu cette prise de conscience.

James Hettfield : Il a assumé et a toujours été notre voix. Je pense que ça a aussi servi de détonateur ; Metallica qui s'en mêle. Il y a bien sûr eu de l'opposition, mais ça nous a stimulé.

Lars Urlich : L'année dernière, un certain nombre de personnes sont venus nous complimenter (un peu en retard) et nous dire qu'on avait raison. Je pense simplement que si l'on souhaite diffuser la musique librement, cela doit être notre choix. Mais ce qui m'a vraiment ennuyé c'est que l'on nous ait qualifié de groupe pro maisons de disques, ce qui n'est pas du tout le cas ; il y avait assez de groupes pro-Napster qui essayaient d'évincer les maisons de disques pour avoir un contrat.

Quelques mots sur le quartier général de Metallica ?
James Hettfield : Le QG est pour nous un sanctuaire, c'est un club-house où l'on peut venir à tout moment et s'y sentir bien ; on a tout ici, c'est comme une aire de jeux pour musiciens.

Kirk Hammett : C'est un endroit où on peut se rencontrer, être nous-mêmes, faire partie de la famille de Metallica.

Lars Urlich : On avait l'habitude de venir y répéter, c'est en fait un bâtiment qui fait partie d'une demi-douzaine de studios de répétition. On a commencé à y répéter au milieu des années 90. Il y a environ 2 ou 3 ans, le propriétaire voulait vendre et nous a demandé si on était intéressé. La pièce où l'on se trouve est la seule qui n'a pas été remodelée.

James Hettfield : C'est aussi un club-house dans le sens où on peut venir tous les 4 et juste discuter sincèrement, tout déballer.

Lars Urlich : On y a nos fanclubs, notre site web, le merchandising, tous nos bureaux… Il suffit de prendre la bonne sortie sur l'autoroute…

Parlons du titre St Anger, d'où vient-il ?
Kirk Hammett : James et moi étions assis dans la pièce de contrôle et j'avais le médaillon de Saint Christophe autour du cou et il m'a demandé ce que c'était. Je lui ai expliqué que c'était la médaillon de Saint Christophe, le patron des voyageurs ; tu donnes cette médaille pour souhaiter bonne chance pour un voyage. Mais celle que j'avais, a un surfeur sur le revers, ce qui signifie que dès que tu vas surfer tu es protégé et donc tu reviens et James a dit St Anger et j'ai trouvé ça génial. Deux semaines après on a joué un morceau qui était vraiment bien et on s'est demandé comment l'appeler ; James a dit St Anger et c'était vraiment parfait.

Lars Urlich : Le mot anger (colère) résume de manière perverse les 75 minutes de cet album, mais ce n'est pas une énergie négative, mais plutôt agressive, pour moi c'est un titre qui résume parfaitement l'atmosphère de cet album.

Cet enregistrement s'est-il fait assez tranquillement ? On a l'impression que vous avez pris du bon temps pour l'enregistrement, d'où sortez-vous cette agressivité ?

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