Tout le monde
est impliqué dans l'écriture. Quand nous composons
chacun apporte sa touche, pop ou classique, en fonction de sa culture
et de sa formation musicale. Nous sommes un peu des archéologues
de la musique, réunissant des rythmes et des mélodies
de diverses origines pour recréer, ensemble, quelque chose
de moderne. Pink Martini est une démocratie : si le vibraphoniste
aime une sonorité, il nous la présente.
Le
film Anna vous a beaucoup inspiré également ?
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Oui, de
manière générale, les vieux films, les
vieux journaux ou les vieilles pubs sont pour nous de grandes
sources d'inspiration, des films de Grace Kelly à ceux
d'Audrey Hepburn notamment.
Vous
mélangez un ensemble de musique de chambre, de la musique
cubaine des années trente, des musiques de films noirs
japonais et la musique brésilienne des rues, comment
fait-on de tout ça un ensemble cohérent ?
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Nous voulons
avant tout que notre musique puisse servir en toute occasion. Nous
sommes une dizaine et nous venons d'horizons différents,
ce mélange est donc tout naturel et clairement revendiqué.
Cet album n'aurait pu être le résultat d'une seule
personne.
Sur
scène, comment cela se passe-t-il ?
Comme vous dites en France, " plus on est de fous, plus on
rit " ! Le public danse et applaudit, la scène a ce
côté très excitant. C'est également l'endroit
où on améliore nos chansons avant de les enregistrer.
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Quelle
est la bonne atmosphère pour voir un concert de Pink
Martini ?
C'est un énorme encouragement quand le public chante
avec nous. Malgré tous les malheurs du monde, notre
musique est faite d'espoir et d'enthousiasme.
Quelle
est la différence entre le public européen et
le public américain ?
Les Américains connaissaient par cur " Je
ne veux pas travailler " sans en connaître les
paroles, alors qu'en France, le public nous accompagne en
comprenant les paroles.
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Comment
se fait-il que votre musique soit appréciée par tant
de publics différents ?
Notre musique plaît parce qu'elle est populaire, dans le bon
sens du terme, et un peu vieillotte. Elle est directement inspirée
d'un âge d'or de la chanson, du temps où les chansons
étaient connues de chacun. Notre musique est grand format,
sans étiquette.
Avez
vous conscience d'avoir crée un groupe universel ?
Le concept même du groupe, c'est de faire de belles mélodies
qui puissent être écoutées de sept à
soixante-dix-sept ans. Notre but est vraiment de divertir, pas d'exprimer
de la colère ou des idées politiques.
Avec
votre hymne qui appelle à ne rien faire, " Je ne veux
pas travailler ", avez-vous pris vous même le temps de
découvrir d'autres passions que la musique ?
Nous n'arrêtons pas de travailler ! Nous avons toujours écrit
des chansons et maintenant qu'elles marchent nous ne sommes pas
prêts de nous arrêter, notamment avec la scène.
Pink
Martini sur Zicline :
- Sympathique (2002).
- Hang on little tomato
(2004).
- En concert le 19/11/2000
à la Cigale Paris.
Le
site de Pink
Martini.
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