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Le 13 février 2002.

Bonjour, peux tu nous parler un peu de ton enfance à New-York, et surtout comment t'es venu le déclic pour la musique ?
Le déclic pour la musique a été naturel, mes parents tenaient une confiserie avec un juke-box et j'écoutais Chuck Berry.

Le cliché du blues est peut être celui d’être de la musique black. Comment un blanc peut-il s'imposer dans ce style ?
Un blanc peut jouer du blues : écoutez mon album ! C'est un cliché, comme dire que les noirs ont une grande… Je ne suis pas un bluesman, B B King est un bluesman, ma musique et moi sommes libres. Blancs, noirs et jaunes c'est un concept dépassé.

Depuis combien de temps êtes-vous dans le milieu musical ?
Je suis dans ce milieu depuis l'âge de 18 ans où j'ai fait des bœufs et joué avec des groupes tout en faisant des petits boulots. Je suis devenu un musicien à plein temps en 1990 avec Popa Chubby.

Ton album est vraiment génial, de qui t'inspires-tu ?
Je suis inspiré par plein de gens. D’abord par la vie puis Muddy Waters, Jimmy Hendrix, John Coltrane, Miles Davies, Bob Marley, Stevie Wonder, Dr Dre, Snopp Dogg...

Salut Popa Chubby, je voulais juste te dire que tout le monde attend ton concert à Marseille car tu es vraiment un show man ! A ce propos, est-ce que la scène est pour toi une priorité ou privilégies-tu avant tout les albums studio ?
La scène est une priorité par rapport aux disques.

Tu as été tour à tour punk puis rocker et maintenant bluesman, y trouves-tu la même émotion et quelles sont les différences fondamentales entre chaque catégorie musicale ?
Il n’y a pas de différence entre chaque catégorie, l'excitation est le moteur commun, même pour une ballade il faut que ce soit excitant, c'est pour ça que j’aime le punk. Muddy Waters ou Les Ramones passent la même émotion.

On dit de How a white boy get the blues qu'il est un concept-album. C’est quoi exactement un concept album ?
Tous mes albums sont des concepts albums avec un début et une fin, une histoire comme un opéra. Pour le nouvel album The Good, The Bad, and the Chubby, il y a un aspect de ma propre nature, l'amour et la vie.

Comment définirais-tu le blues au sens large et le blues new-yorkais en particulier ?

Le blues au sens large et celui de New York sont de l"émotion pure, on ne peut pas la copier, Il faut laisser parler son âme, c’est plus dur que de copier. Il faut du courage pour devenir un héros ou un chien parfois tu dois exprimer ce que tu ressens. C'est là d'où je viens le blues de New-York. C'est ma seule façon de m'exprimer. Il y a différentes écoles de musique, j'espère que ces courants vont se rassembler et faire une musique originale et forte.

Popa Chubby est-il ton vrai nom ? Si c’est pas le cas peux-tu nous dire d'où ça vient ?

Suite.

 


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