Tout a été
super vite ! Dès la signature on a demandé à
sortir un album aussitôt, on a pris un local de répétition
et nous y sommes allés 10 heures par jour, tous les jours,
pendant 2 mois.
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Ensuite,
l'aventure s'est poursuivie avec l'enregistrement de votre album
au Manoir en compagnie de pointures à la production pour
vous aider à peaufiner l'album ?
On est arrivé avec nos chansons au studio et David Salsedo
le chanteur de Silmaris, qui réalisait notre album, était
là tout le temps pour nous aider. On écoutait
ses conseils pour faire le choix tous ensemble des chansons
à garder. Salsedo est un mec super, malgré l'image
que dégage son groupe, avec cette impression de faire
méchant sur les photos, il a toujours cherché
à nous aider. |
Votre
premier single : Tout est faux,est une belle attaque contre le système
mais aussi un beau pied de nez ?
C'est surtout le pied de nez qui nous a intéressé.
Quand on tape sur les autres on aime bien se taper dessus aussi.
Notre humour et notre vie de tous les jours se passe essentiellement
dans l'autodérision des uns et des autres.
Dans
vos paroles on ressent soit de l'engagement, soit du second degré
?
On n'a jamais été un groupe engagé ! On n'a
jamais voulu politiser nos chansons. On avait envie d'aller un peu
plus loin dans les textes mais on ne voulait pas être Noir
Désir. On veut juste jouer de la musique jouissive et instinctive.
Vous
voulez par contre poser des bombes sur la musique française,
cela passe par quels moyens ?
On écoute du punk rock du matin au soir avec pour modèle
des musiciens américains et des groupes californiens
comme Blink 182, alors si jamais dans 10 ans quelqu'un peut
se dire qu'il y avait un groupe de punk rock français
qui était bon et qu'il nous cite en référence,
je serais heureux. J'aimerais bien qu'on donne autre chose
à servir à table ! A l'image de Téléphone
qui était la branche française du rock anglo-saxon
des années 80.
Pourquoi
avoir utilisé un violon sur l'un de vos titres ?
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Je suis assez
fan du son de cet instrument avec une guitare en accompagnement.
J'adore un groupe qui s'appelle Yellow Card et qui utilise un violon
sur tous ses titres. Etonnamment au studio où l'on composait,
il y avait à l'accueil, une gonzesse qui nous ouvrait la
porte, qui faisait son job d'hôtesse et qui parallèlement
travaillait son violon; un jour on lui a demandé de composer
un morceau avec nous. Le résultat était vachement
bien et sonnait d'une manière originale, nous l'avons mis
sur l'album : Violin.
Avant
cet album vous aviez déjà eu la chance de faire des
premières parties prestigieuses : Sum 41, Lac Wagon, Mad
Caddies
Suite
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