Le 13.03.2003,
rencontre avec un personnage hors du commun qui a su rester authentique
après 20 ans de carrière : Didier Wampas.
Alors
20 ans après les débuts, les Wampas ont-il toujours
la grande forme ?
Oui oui, pourquoi ne le serions nous pas ? Pour ma part mon mode
de vie est sain, je ne bois pas ne fume pas, ça aide à
rester en forme.
Est
ce le fait de ne pas trop se prendre au sérieux ?
Le fait de ne pas se prendre au sérieux aide beaucoup,
ce qui ne veux pas dire que je ne prends rien au sérieux,
à l'inverse il ne faut pas se lamenter tous les matins
en se disant que tout va mal, mais quand il y a des problèmes
il faut en être conscient.
D'où
est venue l'idée du titre : Never trust a guy who
after having been a punk is now playing electro ?
C'est parce que notre ancien bassiste qui joue maintenant
dans Sporto Kantes, un groupe de techno, il avait écrit
une chanson intitulée Never trust a guy who's never
been punk, alors j'ai apporté un complément,
c'est une plaisanterie.
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Comment
s'est passé la rencontre puis le travail avec Clive Martin
?
A l'origine je ne le connaissais pas, nous nous sommes rencontrés
en studio. Nous avions déjà trouvé une maison
de disques qui voulait bien de nous, ils nous ont dits allez dans
tel studio avec tel producteur et nous y sommes allés sans
nous prendre la tête. Je me fiche du choix du studio, où
que ce soit, je chanterais pareil. Le travail avec Clive a été
intéressant, c'est un anglais qui écoute du rock
depuis qu'il est né, il est intelligent car dans son boulot
il y a 80 % de psychologie. Un mec qui est producteur depuis 20
ans voit des groupes toute l'année, il sait les prendre,
c'est un professionnel qui connaît parfaitement la musique.
Ce qui m'étonne chez des gens comme lui c'est leur sang
froid, il reste zen dans toutes les situations.
Beaucoup
de chansons étaient déjà prêtes
?
Oui nous avons eu 3 ans depuis Kiss pour écrire mais
nous n'avions pas beaucoup répété.
Nous avons même eu le temps de faire des maquettes,
ce que nous n'avons pas toujours fait, ce qui ne nous a
pas empêchés de bricoler plein d'idées
nouvelles en studio.
Où
avez-vous été enregistrer le disque ?
A Bourré, ça ne s'invente pas un nom comme
ça, c'est un studio troglodyte entre Tours et Blois,
tout a été creusé dans la falaise,
c'est original. Nous dormions dedans et je peux te dire
que nous dormions très bien dans du troglodyte, surtout
l'été, nous y étions au mois de septembre
c'était agréable, il faisait frais, pas de
bruit. J'aime bien aussi enregistrer à Paris comme
les chansons y sont écrites.
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Là
nous étions à la campagne dans un trou, c'est bien
aussi car il n'y a rien d'autre à faire. Le plus chiant
c'est d'aller dans des endroits intéressants, nous sommes
allés une fois au Texas pour enregistrer et je n'ai pratiquement
pas mis les pieds au studio, je passais le matin pour demander
s'ils avaient besoin de moi, si la réponse était
non, je remontais dans la voiture pour me balader toute la journée.
D'où
vient cette idée de se pencher sur le monde cruel des apprentis
charcutiers ?
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