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Photos Muriel

 



Véronique Sanson et Isabelle Boulay, 10/08/2005, Foire aux vins de Colmar.

Pour cette soirée les organisateurs ont programmé deux grandes dames de la chanson française à la suite, c'est Véronique Sanson qui a l'honneur d'ouvrir le bal.

Il est 20h lorsqu'elle entre sur scène, entourée de ses sept musiciens et entame son tour de chant par son dernier single, J'aime un homme. Puis elle s'installe au piano pour Vancouver et Marie. Elle enchaîne rapidement les titres, privilégiant notamment ceux de son nouvel album comme la Douceur du danger, durant lequel la sono montre des signes de faiblesse. Même si Véronique se laisse un instant déconcentrer par ces problèmes techniques, elle reprend sa chanson au début pour la plus grande joie d'un public tout acquis à sa cause.

Quittant la scène un instant, ce sont ses deux choristes qui prennent le relais pour présenter l'ensemble des musiciens et c'est avec Féminin qu'elle est de retour pour une deuxième partie plus pêchue, plus dynamique. D'ailleurs elle ne se prive pas de parcourir la scène, ses choristes à ses côtés pour quelques pas de danse.

Elle discute beaucoup avec le public, lui demande sa participation ou bien en expliquant l'origine de ses compositions, comme Cinquième étage, " chanson pour ceux qu'on aime, sa famille, parce qu'on ne le dit jamais assez ".

Tout au long de la soirée elle alterne entre des interprétations à son instrument fétiche ou debout, comme pour Annecy ou Juste un peu d'amour (durant laquelle des cœurs en papier sont jetés sur la scène) ; elle prendra même une guitare avec laquelle elle jouera sans médiator et avec talent… Y'a pas à dire elle impressionne !

Bien sûr elle ne pouvait pas conclure cette soirée sans avoir interprété l'un de ses plus grands succès, comme Rien que de l'eau. Et c'est en solo au piano qu'elle achève sa superbe prestation avec Bahia.

Ah Véronique Sanson, chapeau bas, ils (elles) sont rares les artistes qui proposent un concert de 2 heures, qui plus est en première partie de soirée, alors que bon nombre se contentent de jouer 1h30…

C'est donc après 22h30 que la canadienne pénètre sur une scène remodelée à son goût avec six musiciens dont une femme, pianiste et accordéoniste (accessoirement sa directrice musicale !). Vêtue d'une tunique brune et le visage rayonnant, Isabelle entame ce qui sera un moment d'exception pour les nombreux spectateurs présents.

Parmi les premiers titres, il y a son premier véritable tube, Parle-moi, aussitôt repris par la foule, suivi de son duo avec Johnny (Halliday, bien sûr), l'artiste n'est pas présent et c'est son enregistrement que l'on entend. Entre ses titres, la jeune femme aime bien placoter (papoter) de sa vie, de son envie de faire partager ses chansons avec le public. Elle en profite aussi pour interpréter des titres moins connus.

Arrive le moment de présenter ses musiciens qui ont pris place à l'avant de la scène avec des instruments acoustiques. Si chacun a le droit à son petit commentaire et un collier de fleurs, elle se compare surtout à son percussionniste, qui assis est aussi grand qu'elle ; elle dit d'ailleurs mesurer 1,61 m avec des talons de 10cm, le calcul est simple…

Mais, sa présentation est inopinément interrompue par l'autre star de la soirée, Véronique Sanson en personne revient sur scène. C'est l'embrassade qui se poursuit par une interprétation a capella pour le moins originale (ou curieuse ?) du Temps des cerises. Une fois Madame Sanson repartie dans ses pénates, la canadienne, nullement perturbée par cette interruption pour le moins surprenante, enchaîne avec ses musiciens par un medley de Quelques pleurs, Jamais assez loin et Je t'oublierai.

Au moment d'entamer En t'attendant, elle ne peut s'empêcher de relater sa première rencontre avec cette chanson, une serviette sur la tête assise dans la voiture à Bruel…
Autre point fort de la soirée, son interprétation de Et maintenant (de feu Gilbert Bécaud), c'est que du haut de ces 1,51 m, la jeune femme a du coffre ; quelle voix, absolument magnifique. Car s'il est vrai que les versions live de certains de ses titres ne diffèrent pas beaucoup de celles en studio, la voix, elle, est sublime et la chanteuse peut absolument tout interpréter…

Le public en redemande, souhait exaucé avec Cœur combat et un autre de ses tubes, Un jour ou l'autre que la foule reprend en coeur. Dernier rappel, Isabelle termine avec Une autre vie et une interprétation toute personnelle du Petit Garçon de Reggiani.

Et voilà, près de 2 heures sont passées en compagnie de la canadienne qui n'a eu aucune peine à charmer son audience qui, malgré l'heure tardive, lui réserve une véritable ovation pour cette soirée spéciale. Merci à Nicole.

Muriel.

 


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