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David Gilmour, 23/01/2002, Palais des Congrès, Paris.

Le Grand Amphithéâtre du Palais des Congrès était plein comme un œuf les 23 et 24 janvier pour accueillir David Gilmour. J’ai pour ma part assisté au premier concert, celui du 23 janvier.

La première partie est assurée par Ghostland, pendant environ ¾ d’heure. Cette formation alterne les ballades acoustiques plus ou moins rythmées avec une guitare, un violon et quelque samples. Ils puisent leur inspiration chez Syd Barrett (tiens tiens) mais aussi chez Robert Plant et Bono pour le chant.Une première partie fort plaisante en tout cas.

Peu après, David Gilmour arrive sur scène, sans tambour ni trompette. Les décors sont inexistants et la lumière minimaliste. Peu importe, le public l’ovationne.

Il semble au mieux de sa forme et il parlera en français à chacunes de ses interventions ! Il entame Shine on you crazy Diamond en acoustique, seul à la guitare. Dick Parry son "vieil ami"comme il l’appelle, le rejoint à la fin du morceau. Le duo avec le saxophoniste est magique, je n’en crois pas mes oreilles…

Parmi le groupe qui arrive progressivement sur scène, je remarque quelques têtes familières : Michael Kamen au piano, Sam Brown dans les choeurs… Il faut dire que les choeurs se comptent au nombre de 9 ! Leur contribution est très bonne, et soutien la voix de David efficacement.

Le groupe joue donc une succession de titres du Floyd, anciens et récents, entre lesquels David glisse habillement quelques compositions personnelles. Mais je dois dire que ses quatre chansons (dont une en Français !) ne m’ont pas trop convaincu. Je les trouve trop lentes et pas très inspirées.

En ce qui concerne sa voix, qui lui faisait parfois défaut en 94, pas de problème,il s’en sort très bien. Le son aussi est bon, et la balance correcte. Pour les bonnes surprises, il y a le titre Dominoes en hommage à Syd Barrett, puis l’arrivée remarquée de Rick Wright pour le titre Breakthrough qui figure sur son album solo Broken China; un beau moment...

Mais le sentiment de malaise que je ressent depuis le début ne fait que se confirmer. Après les inévitables et solennels Comfortably numb, Wish you were here ou High Hopes, je me rends compte que Gilmour n’a rien joué de ses deux premiers albums solos ! C’est pourtant pour cela que je suis venu.

On est en train d’assister à un concert de Pink Floyd, pas de Gilmour ! Bien sûr j’ai presque honte de me plaindre, mais pourquoi David s’évertue t’il à jouer en acoustique ? Est-ce une manière de brouiller les pistes ? Un besoin de se montrer sous un jour artistique différent ? Ou n’a t’il finalement plus autant la "pêche" ?

J’en suis personnellement frustré et je ressents une certaine trahison, comme un manque à la fin du concert. J’attends toujours cette dernière partie, cette energie liberée, mais on en restera là après un court rappel et 1h30 de concert.

Vincent

 


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