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Roger Hodgson Olympia 10/11

Le 10 Novembre j'ai eu la chance d'assister au concert de Roger Hodgson à l' Olympia. Il se produisait à Paris pour la seconde fois cette année, après son concert au Bataclan en mai dernier.
Cette fois-ci, il s'est entouré de nouveau musiciens : un saxophoniste argentin , un nouveau bassiste et un batteur qui n'est autre que son fils Andrew (comme en 98). Celui-ci s'illustrera aussi aux claviers et au Digeridoo, cet étrange instrument sorti de nul part, mais un 5ème larron viendra se joindre à eux un peu plus tard : Bob C. Benberg, le batteur de Supertramp en personne !

En premier lieu, force est de constater un manque de préparation et donc de cohésion au sein de ce groupe. Cela se traduisit par quelques ratés. Mais n'oublions pas que ce n'est que la deuxième fois qu'ils jouaient ensemble. Aussi, les quelques nouveaux arrangements mis en place par Roger furent toujours de très bon aloi (telle l'intro superbe de 'Only because of you').

Quant à la voix de Roger, pas de problème. Monsieur Hodgson fait partie de ces phénomènes pour lesquels chanter semble aussi naturel que de respirer ! Du point de vue technique, Roger joue la transparence. Il ne cache pas, par exemple, qu'il utilise des bouts de scotch pour son clavier (sur 'Times waits for no one' ) ! J' espérais quand même un petit quelque chose à la guitare électrique, car c'était un aspect intéressant de son jeu à l'époque, mais qu'il a un peu abandonné...

Le groupe a donc joué pendant 2h10 et nous à offert 25 chansons, alternant le meilleur de son dernier album ('Along came Mary' ou 'Love is a thousand Times') et les tubes antédiluviens de l'époque Supertramp, tels que 'School', 'Hide in your Shell' ou autre 'Fool's Overture' qui conclu généralement ses concerts.
Quelques moments forts :
- 'Only because of you', chargée d'émotion. Peut-être le sommet de la soirée.
- 'Death and a zoo', chanson engagée et… quel coffre, Roger !
- 'Time waits for no one', aux accents mystiques prononcés.
- 'Don't leave me now', que Seibenberg , en senior impeccable, a su magnifier.
- 'Child of vision' enfin, car Roger ne la joue pas souvent. Pour la seconde voix, c'est Andrew qui s'y colle. Acte courageux, mais cette fois, il montre ses limites.
A la fin du concert il a recu des mains son producteur et ami Alan Simon un disque d'or pour Open the Door

Finalement en sortant de ce concert , j'étais heureux bien sûr, mais quelque part, un peu frustré, son concert au Bataclan restera d'avantage gravé dans ma mémoires. Parce que seul sur scène, il est plus libre, plus intimiste et aussi plus drôle.

 


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