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David Krakauer - Klezmer Madness, 19/10/2003, la Cigale.

Une queue sans fin sur le trottoir ! C'est bien Krakauer ce soir ?
A l'intérieur, c'est bondé. Assis et surtout debout, on se case. 21 heures, le Klezmer Madness entre en scène.

Dès les premières mesures, le ton est donné. Les notes jouées par le clarinettiste virevoltent, dansent, racontent sans retenue l'histoire du peuple juif d'Europe de l'Est mais à la méthode Krakauer, c'est à dire astucieusement portées par des rythmes funk-jazz des plus enjoués.

La musique klezmer surgit des fins fonds de la mémoire, après avoir traversée l'Atlantique et plusieurs générations d'oubli. Elle jaillit de la clarinette, sous les doigts agiles, dans le corps tout entier de David Krakauer qui se contorsionne au rythme des mélodies traditionnelles yiddish, le tout savamment enveloppé d'une batterie efficace, d'une swinguante basse électrique, d'une guitare électrique qui oscille entre rythme funk et distorsion et d'un accordéon, dernier point d'attache à la tradition.

Ce mélange détonnant, à la fois harmonieux, rythmique et nostalgique transporte le public tout entier. Le clarinettiste offre sa musique innovante en laissant déborder l'énergie de la tradition retrouvée, partage ses prouesses techniques et nous conte des histoires quotidiennes graves ou légères. Il présente ses morceaux dans un français presque parfait avec un délicieux accent.

Une invitation à la transe, à la danse, et toujours un brin d'humour ont conquis un public nombreux et varié qui, par trois fois, a rappelé les musiciens, généreux d'un bout à l'autre du concert.

Le trottoir était devenu désert… il repasse quand Krakauer ?

Frédéric.

 


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