Pierpoljak, 23 mars 2001, Paris Bataclan.
Qui osera encore dire que Pierpoljak n'est pas
un vrai reggaeman ? Certainement pas le public multiracial et
multicolor venu saluer son passage dans la capital.
Alors que les haut-parleurs déversent une
musique 100 % Jamaïque digne des meilleurs soundsystems,
la salle se remplie d'un brouillard qui ferait pâlir Monsieur
Ducros, la soirée s'annonce chaude
A l'heure prévue, Pierpoljak arrive sur
scène avec ses 5 musiciens jamaïcains qui ont la réputation
de hanter tous les studios d'enregistrement de Kingston. Toute
la soirée ils imposeront leur rythmique de plomb sans faille.
Rapidement les tempos chaloupés du reggae
font leurs effets sur le public qui chantent avec Pierpoljak ses
tubes actuels Crane du mitan, Né dans la rue, Dépareillé,
Maman
l'ambiance est très chaude, la sonorisation
en profite pour faire des siennes et se coupe quelques minutes.
Pierpoljak en profite pour discuter avec le public, fait monter
sur scène un spectateur afin qu'il nous montre son splendide
tee-shirt, et les musiciens se ressourcent en fumée
Le show reprend avec Police, des gyrophares se
mettent à tourner de tous côtés, puis une
reprise de Dennis Brown (l'un des grands du reggae de Jamaïque)
qui sera ovationner par la salle. Jean Corti viendra avec lui
sur scène le temps d'un titre.
Pendant presque 3 heures, Pierpoljak tiendra un public totalement
acquis à son messag, il ne lui en demande pas plus messieurs
les journalistes.
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