Sylvain Luc, le 24/02/2006, Auvers sur Oise, le
Café de la Paix.
Sylvain Luc, guitares.
Le guitariste a investi la scène avec ses
habituelles guitares Godin et puis, de suite, le silence s'est
installé dans la salle. Le public a profité, tout
le concert durant, de la musique de Sylvain Luc avec une qualité
d'écoute incroyable permettant ainsi au guitariste de jouer
avec les moindres nuances.
Même seul en scène, il arrive à
capter l'attention de l'auditoire, jouant avec le silence comme
avec un comparse. Il accorde à son jeu une importance rythmique
impressionnante, soit en slapant sur les cordes graves de son
instrument ou en utilisant la caisse de résonance de sa
six cordes comme percussion.
Qu'il interprète Syracuse d'Henri Salvador,
Time after Time de Cindy Lauper, Isn't she Lovely de Stevie Wonder,
Eleanor Rigby des Beatles ou du Django Reinhardt, peu importe,
il sait marquer chaque titre de son empreinte, laissant parler
son imagination par sa richesse harmonique et son profond sens
de la mélodie qui ne déstabilise pas le public novice,
citant quelques thèmes qui font sourire.
Autre moment fort apprécié lorsqu'il
pose l'une de ses deux guitares sur un pied et gratte un accord,
à la limite du larsen qui lui servira de fond sonore tandis
qu'il joue sur sa deuxième guitare, revenant à l'autre
pour marquer une note.
Un grand concert d'un grand guitariste qui a su
dépasser les pièges de la virtuosité pour
la mettre au service d'une musicalité hors norme et d'un
sens inné de l'improvisation.
Fred.
J'ai trouvé que c'était superbe,
d'une finesse et d'une musicalité dont peu de guitaristes
sont capables d'égaler, même au niveau de la planète......
Au niveau technique je n'en parle même pas
! J'avais peur avant que ca ne commence que le public "non
averti" s'ennuie à ce concert, mais, après
coup je suis persuadé du contraire car la générosité
est forcément accessible à tous. De plus, le "garçon"
était on ne peut plus sympathique, ce qui ne gâte
rien.
Thierry.
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