Festival Solidays, 5/06
et 6/06/2003 Hippodrome de Longchamp.
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Avec par ordre d'apparition : Superbus, Mickey
3D, The Music, Ska-P, Jean-Louis Aubert, les Wampas, Indochine,
The Skatalites, La Rue Kétanou, Astonvilla, Michel Jonasz,
Death in Vegas, Souad Massi.
Samedi 5 juillet.
Après être tranquillement arrivés
sur le site de l'hippodrome de Longchamp (malgré quelques
bouchons à l'entrée), et àprès avoir
récupéré nos pass, on prend nos affaires
et on file faire un tour pour voir les animations qui accompagnent
les concerts. Voyant les nombreux stands santé, boissons
et bouffe, on passe à travers et on rejoint la scène
Paris avec un peu d'avance, pour aller assister au premier concert
de ces deux jours.
Superbus. Ce fut une bonne et sympathique
entrée en matière, pour un groupe de plus en plus
populaire, avec sa " frontwoman " toujours aussi belle.
Musicalement, on connait la chanson : c'est du rock pour ados...mais
particulièrement accrocheur, donc on joue le jeu et on
se prête au défilement des tubes : Superstar, Aéromusical
ou encore le très médiatique Tchi-cum-bah.
Nous nous dirigeons ensuite à l'autre bout
du site, sous le Dôme, où se produisent les nouveaux
chouchous du rock français : Mickey 3D, au détriment
des revenants de Nada Surf (on les verra au Dour Festival, c'est
promis). Fort d'une set-list complète et de qualité
(Respire, Ma grand-mère, La France a peur, Yalil ou encore
La peur), le public est vraiment ravi de l'ambiance qui se dégage
du concert. Oui mais voilà, aucune mise en scène,
et aucun mouvement. Disons qu'on s'attendait à un petit
plus qui aura fait de ce concert un moment fort dans notre mémoire.
Non, rien, une prestation honnête mais pas poussée
: un nuage d'ennui a donc commencé à se former sous
ce magnifique Dôme. A quand un meilleur Mickey 3D sur scène
? La prochaine fois, on l'espère...
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Re-changement de scène : on se retrouve
sur la troisième scène, nommée Bagatelle,
où l'on retrouve The Music. Du monde certes, mais
pas de quoi être en transe. Comme pour les français
d'avant, le show est de qualité mais la prestation reste
assez plate, malgré un chanteur qui bouge bien (il faudrait
que les autres musiciens suivent son allure). On les sent un peu
en panique, et ils enchaînent très vite. Nous les
sentons un peu loin de nous, juste là pour donner un concert.
Nous quittons The Music avant la fin pour ne pas
être en retard à Ska-P. De la folie ! Les
madrilènes sont en pleine forme. Le frontman se déguise
plus qu'il ne chante : une fois en yankee, une autre en prêtre,
ou encore en condamné à mort, en flic, en diseuse
de bonne aventure... Drôle, énergique, tonique :
un vrai bonheur. Au délà d'un show excellent, la
set-list est comme à son habitude d'une richesse incroyable,
balayant aisément tous les albums du groupe, pour terminer
sur un Canabis, réclamé par une foule transformée
et conquise par les Espagnols.
Voilà donc la première claque de ce festival. On
s'y attendait quand même un peu.
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